Et cet échevin surnuméraire, késako ?

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Vous l'aurez remarqué ce dimanche et les semaines qui ont précédé, certaines listes présentées aux élections communales sont bilingues, contrairement aux élections régionales où c'est interdit/impossible. Par ailleurs, tant au niveau du conseil communal (pour rappel, l'organe délibératif, le parlement communal) que du collège des Bourgmestre et Ã?chevins (l'organe exécutif, le gouvernement communal), aucun quota ou groupe linguistique n'est prévu.

En pratique, les listes présentées lors des élections communales peuvent être bilingues, comme elles peuvent regrouper différents partis politiques. Il n'existe aucun mécanisme assurant la représentation minimale des néerlandophones, mais un dispositif a été mis en place au moment des accords du Lombard (2001) afin < > d'inciter les communes à prévoir au moins un échevin ou un président de CPAS néerlandophone. Tout cela est traduit dans la Loi Communale.

Les communes remplissant cette condition se partagent alors une enveloppe d'environ 25 millions d'euros (art. 54 de la loi de 2001 sur refinancement des entités fédérées).

Pour la petite histoire, lors de la première application de cette disposition, on a assisté à quelques polémiques (de mémoire à Watermael-Boitsfort et à Forest) sur des vrais faux échevins néerlandophones, c'est-à-dire qu'étaient désignés échevins néerlandophones des personnes reconnues comme étant francophones.

 

6 COMMENTS

  1. Et donc on est bien d’accord qu’il n’y a pas de quota de conseillers communaux néerlandophones ? (c’est pas pour moi, c’est pour offrir).

  2. Non, juste un flamand de service pour obtenir des sous-sous. Un peu comme le ‘black’ de rigueur dans les films US des années 70 et 80 pour faire ‘politiquement correct’. Bref, lamentable….

  3. @Francisco: Oui, un flamand de service ferait l’affaire pour les sous. Mais les échevins flamands réels ont quand même des portefeuilles normales.

  4. A Boitsfort, la polémique est née de la volonté d’Ecolo de faire « monter » son élue Groen au collège en tant qu’échevine surnuméraire alors que la LB FDF-MR de Martine Payfa n’en voulait pas, estimant qu’on avait changé les règles du jeu en cours de partie et que cela changeait le rapport de forces au sein de la majorité. Au terme d’un bras-de-fer, la conseillère Groen Annemie Vermeylen a fini par prêter serment.

  5. Merci pcartbf, la mémoire politique bruxelloise qui compense la mienne qui déraille. Donc Annemie Vermeylen était bien néerlandophone. Tu ne te souviens oas d’un(e) faux(sse) néerlandophone?

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