Piquets anti stickers

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Vu pour la première fois place Bethléem à Saint-Gilles. La commune semble tester une nouvelle peinture « anti stickers », fléau des villes avec les grafs, calvaire pour les nombreux ouvriers communaux chargés de frotter, gratter, nettoyer les espaces publics.

Ce revêtement pour piquets et autres panneaux a pour particularité d’être granuleux, empêchant donc l’autocollant de s’installer de manière durable.

Verra-t-on bientôt tous les panneaux de Bruxelles avec cette nouvelle carapace ? En tout cas, les quelques piquets que j’ai pu croiser étaient impeccablement verts…

Peinture anti autocollant <> <>

11 COMMENTS

  1. Déjà employé dans certaines villes en France (Bergerac pour ne citer qu’elle) avec aussi de poteaux « en créneaux » et en effet plus de stickers sur les picquets, mais ils sont alors collés sur le panneau en lui même!

  2. Fléau des villes? Personnellement je trouve cette initiative très regretable. J’aime observer les autocollants (et grafs, la pluaprt du temps jolis, recherchés, colorés et exécutés à des endroits où ils ne nuisent pas) qui décorent notre ville. Je trouve qu’ils font partie intégrante du paysage urbain. La seule chose qui me parait néfaste ce sont les tags, ces signatures faites à l’arrache sur les immeubles…

  3. Pour la petite information, le projet de repeindre les piquets est une initiative de l’Atrium de Saint-Gilles. Les différent bureaux rependu sur la région s’occupent de revitaliser les quartiers commerçants des 19 communes. Le projet en cours sera probablement étendu sur toute la région.
    Une autre de leur initiative a été d?enlever toutes les enseignes des anciens commerces.
    http://www.atrium.irisnet.be/

  4. Je trouve l’idée bien trouvé, même si ça me rendrait triste une ville sans la petite touche de couleurs qu’on trouve sur les stickers ;)

  5. une ville sans stickers est une ville dans le coma …
    veut-on transformer Bxl en une Genève sans lac ?

  6. d’une part cette idée est foireuse, car si les stickers ne trouvent plus de place sur les potaux ,ils en trouveront sur les panneaus, les goutierres, les boites à lettre……
    D’autre part, si les potaux sont vierges de stickers, je pense qu’on ne devra pas attendre longtemps avant d’y trouvers des coups de sprays, des gravures,des marquers du typpex……
    Ensuite j’attend toujours qu’on m’explique comment on peut employer le terme fléau pour un bout de papier autocollant, qui bien souvent est l’expression d’un individu (je ne parles pas ici des stickers promotionnels).
    Mais peut etre est il souhaitable de voir nos villes completement vides d’expressions individuelles, et de les laisser livrées à la seule expression politique et publicitaire..Qu’on m’explique le veritable bénefice pour le citoyen de ce type d’initiatives.

  7. @Hugo @Kwak : qu’on soit bien clair, je ne pose aucun acte politique ou de jugement en utilisant le mot fléau dans mon billet. Je n’ai fait qu’imaginer ce que cela pouvait représenter comme boulot pour les ouvriers communaux chargés de nettoyer ce type de… (je vais faire gaffe cette fois à utiliser un terme qui ne choque pas) affichage. Pardon donc pour mon vocabulaire, mon intention par ce billet n’était pas nécessairement de lancer un débat sur la liberté individuelle mais bon les commentaires sont là pour cela aussi, n’hésitez pas ;-)

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