Bruxelles, si c’était Manuel

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Originaire d’Espagne, je suis Bruxellois depuis plusieurs années maintenant. J’habite rue Blaes. Les meilleurs moments sont souvent ceux que j?attends le moins. Parfois je m’assois à une table en bas de chez moi, dans une rue pleine de brocanteurs. Ils connaissent beaucoup de monde et c’est donc une excellente opportunité pour en découvrir un peu plus sur les habitants des Marolles. Il y a beaucoup de touristes aussi bien sûr, mais en écoutant les langues des gens qui passent, on se rend également compte de la mixité culturelle des habitants de la ville.

Photo Manuel Pueyo

Je voyage pas mal. Quand j’arrive à l’aéroport de Charleroi, au lieu de prendre le bus, je descends au parking et je demande a quelqu?un de me ramener vers Bruxelles. Il y a parfois des belles rencontres. J’ai ainsi rencontré un colombien nommé Lopez avec qui on a fait un échange de services. Il m’a aidé avec le travail manuel de la maison et moi je l’aide avec un dossier de création d’une société. Une autre fois, le conducteur m’a invité à prendre un café dans son endroit préféré de Molenbeek.

Je mange sain et j’aime bien rencontrer des cuisiniers. Je me suis rendu compte que Bruxelles est une ville assez gourmande. Il y a plein de talents cachés au niveau gastronomique. Mon projet d?évènement culinaire Open Kitchen m?aide également à rencontrer des cuisiniers de tous horizons, désireux de montrer ce qu?ils savent faire.

Photo Manuel Pueyo

J’aime bien que les jours se passent de façon différente. Changer d?endroit. Découvrir un chouette espace, un peu de fraîcheur et de créativité dans un grafiti ou un artiste. J’aime bien les concerts, les terrasses au soleil, une rencontre intéressante, surtout quand on ne l’espere pas.

Je viens de lancer un hashtag #bxlbywine. On va l’utiliser chaque fois qu?on trouvera un bon endroit pour gouter le vin a Bruxelles. Les histoires, dans la vie, et dans la ville, il faut savoir les reconnaitre et surtout aller les chercher.

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