Entendu à Bruxelles : « J’aimerais trop être gueule en terre »

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A quelques jours de la Saint-Verhaegen – événement important du folklore estudiantin -, j’ai croisé dans le tram 25 deux étudiants qui étaient en Bac 1.

Etudiant < > 1 – L’année prochaine, je vais arrêter les scouts.
Etudiant 2 – Ah bon ? Pourquoi ? T’as toujours adoré le scoutisme.
Etudiant 1 – Oui, mais à cause de cela je n’ai pas fait mon baptême. Les activités des deux n’étaient pas compatibles.
Etudiant 2 – Moi, je vais le faire l’année prochaine. Mes parents n’ont pas voulu que je le fasse cette fois-ci.
Etudiant 1 – C’est con. Je regrette vraiment. J’aimerais trop être gueule en terre…
Etudiant 2 – Ouais, ça a vraiment l’air trop cooool.

Ok, Jim, baptisé depuis 15 ans et un jour, m’a déjà maintes fois vanté les plaisirs du folklore estudiantin. Si ses explications ont du sens, je ne comprends toujours pas ce qui peut motiver quelqu’un à trouver qu’être gueule en terre c’est « trop coool » !

4 COMMENTS

  1. Qu’est ce qui donne envie a quelqu’un d’aller au devant de danger, de se mettre en difficulté, de se dépassé, d’accepter l’impossible, d’entreprendre de nouvelles choses ? Je n’en sais rien, mais suis persuadé que se sortir les doigt du cul, quitter son confort, se donner des défis, réussir et jouir de cette satisfaction n’est que bénéfique.

  2. Hahaha, peut-être sont-ce les nombreux « à fond » qui les tentent.
    Etant passée par là il y a genre 22 ans, je ne regrette pas et me suis bien marrée, note j’avais arrêté les lutins depuis bien longtemps. Et puis sans bâptème, pas de calotte (chez les cathos) et sans calotte tu ne te sens pas étudiant à part entière.

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