Questions aux étudiants

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Alors que la rentrée académique se fait dans toutes les écoles supérieures et universités du pays, et à Bruxelles cela se sent par l’activité reprise sur les campus, j’ai pu constater que je voyais de moins en moins de « comitard » et de « blouse blanche » (entendez par là des calottés, pennés et baptisés).

Le folklore estudiantin se perd-t-il ?

Je ne pense pas, mais les « nouveaux étudiants » ont-ils encore le coeur à la fête ? Habitant juste à coté des hautes écoles de l’EPHEC, de l’IPL, de l’ISEI… Je puis vous dire que oui, mais malheureusement (et heureusement pour le voisinage ?) les baptèmes perdent peu à peu de leurs succès.

Dans l’attente de la Saint-Verhaegen (Wikipedia), de la Saint-Nicolas des étudiants bruxellois entendrons-nous encore souvent « Gueule en terre bleu ! » ?

Fervant adepte des lieux de beuveries il y a quelques années j’ai perdu peu à peu le gout à cela afin de rentrer dans le « classicisme » des petits comités restreints entre amis de longue date.

Et vous ? Etudiants, habitués ou habitants de ces lieux ?

13 COMMENTS

  1. C’est vrai que le jeunes n’ont plus trop le goût à ça. Il suffit de voir la St-V. Si on retire les vieux, il ne reste pas grand-chose. Et j’ai aussi cette désagréable impression que chacun guindaille de son côté (au niveau des cercles). Ils font leurs 1 ou 2 activités par semaines, puis basta. A mon époque (hou le vieux con), il y avait une activité par semaine, les autres jours on était en délégation et les autres cercles faisaient pareil, ce qui apportait son lot d’animation sur les campus et autour. C’était quand même vachement plus convivial.
    Les toges devraient sortir cette semaine, avec les cours bidon et le pic-nic (à moins que ça aussi ait changé).

  2. de mon temps (ben oui cela date de 1985 quand même !!!) cela me faisait peur la St V !!! Que des sauvages :)

  3. Parlant de l’Ulb, c’est mercredi qu’il y a la nocturne… beaucoup plus mainstream que la St V mais assez sympa quand même (à mon grand dam, je vais encore constater que les étudiant(e)s sont encore plus jeunes cette année).
    Plein de concerts(dont les potaches de « in ze midel of nowere » http://www.myspace.com/isinthemiddleofnowhere ) de bière et de bouffe dégueu! Wéé!
    La libre Belgique continue à sponsoriser l’évènement… ça doit crisper plus d’un franc mac… :-D

  4. Ouf…C’est vrai ça se perd???…Enfin…il était temps!
    Pour avoir vécu dans le quartier du cimetière d’Ixelles…Qu’est-ce qu’ils se prenaient la grappe ces petits bourges en devenir…qui plus tard, avec leurs mioches, leur femme un peu moche, leur petite maison et leur esprit rétréci te farcissaient la tête à tout bout de champ sur leur époque de « guindaille » (horreur de ce mot)…Ok z’avaient vécu l’aventure de leur vie…
    Sorry…j’en connais trop de ces cons mal vieillis :-)

  5. Tu m’ôtes les mots de la bouche…

    Le trop plein d’alcool en trop peu de temps les fait souvent vieillir plus vite d’ailleurs.

  6. « Sorry?j?en connais trop de ces cons mal vieillis »

    Suis pas certain que ce soit le fait d’avoir été baptisé ou non, à l’ULB ou ailleurs qui ait eu de l’influence. Du côté du cimetière d’Xl il n’y a pas que des étudiants, et encore moins d’étudiants baptisés.
    Des gros c… il y en a une benne pleine à côté de chez moi, et à mon avis pas un seul qui ait mis les pieds sur un campus, même pour faire pisser son chien.

  7. Je sais pas….ces histoires de baptême me révulsent profondément mais bon…Ce n’est que mon avis…:-)

  8. Les baptêmes estudiantin se perdent parce que peu d’entres eux se remettent en question tout simplement… Ils persistent (et je sais de quoi je parle, je sors tout fraichement de 3 années de comitards dont 2 président a St Luc Bruxelles) a vouloir garder un folklore qui date des années 90 ou les cercles avaient 100 bleus et pouvaient se permettrent de faire 3-4 guindailles par semaine, en cercle ou en déléguations…

    Mais c’était une epoque ou on pouvait « doubler » 3 vi 4 fois sans avoir de « soucis »… Aujourd’hui avec Bologne, les nouveaux etudiants on non seulement la pression des etudes dés la première candi mais aussi des centres d’interêts qui dépassent les « beuveries » classiques qui étaient très prisé auparavant.

    A l’epoque y’avait pas MSN, y’avait pas autant de soirées pour tout styles, y’avait probablement pas autant d’accès aux loisirs qu’actuellement…

    C’est une des raisons en tout cas…

    Mais la plus grande raison est le manque de créativité dans les cercles… ca se resume a pomper dans les caisses du cercle pour boire gratos et faire couler le bar a la jefke…

    Du coup certains cercles (surtout en supérieure!!) n’ont plus les moyens de faire la st v… ni même d’aller faire un stand aux 24h de Louvain.

    Mais ils ne se bougent pas pour autant pour compenser le manque a gagner…

    J’ai essayé de me battre contre ca pendant 3 ans et on a triplé le nombre de bleus en 4 ans…

    comme quoi

    le foklore n’est pas mort, on chante encore…

    sur ce,

    ad fundum :)

    un desormais vieux con (aie… ca fait mal…)

  9. à lln, je ne pense pas que ça se perde, en cette période de baptêmes, les bleus sont nombreux. Certains cercles/régionales approchent la centaine, parait-il….

  10. Ouh, à Liège, ça ne se perd pas vraiment !
    En témoigne, le brouhaha en ce moment dans le parc à côté de chez moi… Les premières bleusailles… Et c’est parti jusqu’à la Saint Nicolas !

  11. Disons que comme beaucoup, j’ai bu mes premières bières à l’ulb, et mes premières cuites/bolo à l’ulb

    J’essaye de me faire une jefke par an, et le spectacle répété lamentable de jeunes de 18 ans restés assis à moitié couchés sur le carreau des murs de béton de la jefke rebatisés du mélange jaune local m’émeut et me marque de moins en moins, même si chaque année, j’ai l’impression que c’est pire.

    Entre durum de la petite planette et verre contre la poitrine au son d’un chant levé, je préfère désormais les plus petits cafés, tout aussi conviviaux et mieux gérés.

  12. Amusant, une fois encore il reste une constante dans l’histoire de l’humanité : « avant c’était mieux ». Seulement c’est du flan et c’est d’autant plus désolant de lire ce genre de réactions qu’elles viennent de personnes censées être passées par un cursus universitaire donc avoir reçu des notions de critiques.

    Le foklore guindaillesque n’a pas régressé, ne stagne pas, il évolue comme il a toujours évolué. Et voilà tout

    . Le nombre de baptisés par an n’est pas le seul indice. Je préfère largement ne voir qu’une trentaine-quarantaine de bleus baptisés mais motivés qu’une centaine que l’on ne reverra plus. D’autre part, l’essentiel n’est’il pas que les bleus (et les autres) s’amusent ?
    Cette année encore, les bleus du CSL ont aimé leur baptême. Je ne vois donc pas de raison d’être mécontent.

    Il y a toujours de nombreuses délégations, passez dans les cercles, les régionales,la Jefke, le Fuse, les toges n’y manquent assurément pas. Seul, il faut bien l’avouer, le port du tablard a perdu de sa vigueur.

    Notre génération a su dépasser les querelles stupides et stériles entre pénnés et calottins.

    Seulement le monde alentours c’est lui refroidi : à Liège, à Louvain-La-Neuve, à Bruxelles ont ne compte plus les initiatives pour brider, anéantir le foklore sous prétexte d’arguments fallacieux (oserait’on interdire les match de foot, les concerts et autres sourçes de nuisance sans équivalent guindaillesque ?).
    Et oui, la guindaille c’est pas trop dans le style capitaliste : nous ne nous prennons pas la tête avec la mode, nous ne drainons pas de formidables sommes d’argents, de sponsors etc.
    On ne donne pas trop non plus dans la politique de comptoir, on ne cherche pas à se prendre la tête, juste à profiter de notre jeunesse, ne pas se la pêter adulte (vieux cons) trop vite.
    De rajouter que non seulement le monde des loisirs a évolué. Quelles pouvaient être les passes temps d’un étudiant voici 20 ans ? Pas de télé, pas d’ordi, pas d’internet (à ce propos, côté plein mort, notre génération est plutôt cool).
    Mais la fonction du cercle a changé : les cercles s’occupaient bien souvent de fournitures, de syllabi, de kot, étaient donc le passage obligé d’un bon nombre d’étudiants.
    Bref, cessons d’utiliser ce ridicule leitmotiv du « avant c’était mieux » (ou « c’était mieux avant ») et analysons cette évolution avec un peu plus de sérieux, de méthode.

    PS : les cercles de l’ACS font deux acti de baptême par semaine, organisent des TD hebdomadaires au Fuse, souvent des TD midi/ minuit bihebdo etc.

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