La 36e édition du BIFFF s’est terminée après quasiment deux semaines de cinéma fantastique, de science-fiction, d’horreur et films gore, qui ont attiré près de 60.000 spectateurs (4.000 de plus qu’en 2017).
Deux semaines de gaming et de réalité virtuelle dans la Gaming Madness Zone, de l’art fantastique et… du polar ! Car cette année, le Festival Boulevard du Polar était coorganisé par le BIFFF.
« Mais pas que ! », comme dirait l’équipe de BXLGeek également présente au festival, comme chaque année.
Cette année, le BIFFF a offert la visite de Guillermo del Toro et Lloyd Kaufman (pour qui le BIFFF « est le meilleur Festival du Monde! ») comme cadeau à notre ville bien-aimée.
Guillermo del Toro a finalement pu recevoir, après 24 ans, le corbeau d’argent pour son film Cronos et a été fait chevalier de l’Ordre du Corbeau. D’autre part, il a donné une Masterclass de plus de deux heures à plus de 2000 privilégiés.
Grâce à la formidable équipe de presse du Festival, j’ai pu, avec d’autres journalistes bruxellois, rencontrer Guillermo del Toro et aborder différents sujets tels que le cinéma fantastique en général et plus particulièrement en Amérique Latine…
L’oeuvre de Guillermo del Toro : « Je suis très latino-américain «
Del Toro explique ses créations depuis une approche culturelle , presque anthropologique. Pour lui, « Ce qu’il se passe dans les pays d’Amérique Latine est une vocation d’accepter l’extraordinaire comme quelque chose d’ordinaire, nous vivons la magie. Dans la plupart des maisons de Mexico, si vous dite « Ma grand-mère morte est venue me prévenir de ne pas conduire jusqu’à Puerto Vallarta », vous ne répondez pas « C’est impossible », vous diriez « Oh, vraiment ? ».
En Amérique Latine, il y a une volonté d’accepter le supra-naturel comme naturel ou que des êtres extraordinaires coexistaient avec des situations très ordinaires, ce n?est pas de cacher, ni quoi que ce soit, mais plutôt d’amener l?extraordinaire parmi nous, et de mettre un Dieu des rivières amphibien dans une baignoire. C’est une vocation très latino-américaine, de parler des relations sexuelles le lendemain avec un ami au travail. Quelqu’un peut vous dire « J’ai fait l’amour avec un Dieu des rivières » et, en tant que latino-américain, vous lui diriez « Comment c’était ? » ou « Qu’est ce qui s’est passé exactement » ? Vous ne lui diriez jamais « Tu es fou ! ».
Bruxelles : sa culture, son humour, sa folie, son obscurité
J’ai réussi, en fin d’interview, à demander à Guillermo del Toro ce qu’il pensait de Bruxelles et voici le résultat (une vidéo floue – oui « c’est flou!! »-) mais qui exprime toute la spontanéité magique qui fait de lui une personne extraordinaire.
« Brussels is the place where everything could be and where everyone should be from the culture and the humor and the darkness and craziness and waffles everything is great here »
Guillermo del Toro BIFFF 2018
Mes tops et pas très tops du BIFFF 2018
Concernant les films présentés au BIFFF 2018, les meilleurs ont été selon moi :
– QEDA (Man Divided) Max Kestner
– Tigers are not afraid (Vuelven) -Issa Lopez
– Ederlezi Rising – Lazar Bodroza
– SnowFlake (Schneeflöckchen) – Adolfo Kolmerer
– Mon Mon Mon Monsters – Giddens Ko
– La femme la plus assassinée du Monde – Franck Ribière
– Memoire of a Murderer – Won Shin-yun
Presque Presque
– Terrified (Aterrados) Démian Rugna
Les bons films, bien que pas extraordinaires :
– Survival Family Shinobu Yaguchi
– RV Resurrected Victims Kwak Kyung-taek
– Along with the gods Yong-hwa Kim
– Who killed cock Robin Cheng Wei-hao
Les grandes déceptions (personnelles) ont été :
– Charismata Andy Collier, Toor Mian
Non, Non , Non
– El Habitante Guillermo Amodeo
Malheureusement, je n’ai pu assister à la projection des films du Holy Sunday (08 avril) car ma famille et moi avons été victimes d’une attaque de zombies à la frontière entre les Pays-Bas et l’Allemagne, ce qui m’a empêché d’arriver à temps à Bruxelles pour le Festival.
Excellent !
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