« Proxénète ma (petite) rue des Bouchers »

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Chéri, j'ai la gueule de pierre aujourd'hui. Tu me fais infuser un Dafalgan ?

Une publication partagée par Baudouin Van Humbeeck (@somebaudy) le

Des lettres en néon (bleu, pas rouge) qui dessinent le mot « Pimp » (qui veut quand même dire « proxénète ») : j’attends avec impatience de savoir comment réagiront les touristes américains qui passeront par la petite rue des Bouchers d’ici au 7 janvier.

Robe en papier de soie, Margaux Baert. Pimp my street.

Une publication partagée par Baudouin Van Humbeeck (@somebaudy) le

L’idée de Pimp my street est de donner à des créateurs/entrepreneurs (Laurent Gerbaud en tête de gondole) un espace pour exposer leurs créations et rencontrer un public. Dans un Ilot Sacré où des restaurants ont mordu la poussière Pimp my street veut faire revenir des passants belges dans les rues où le trafic est constitué à au moins 95 % de touristes.

À part Laurent Gerbaud rien ne se mange, tout se touche avec les yeux. Des bijoux, des objets design, des bijoux dont les matières premières sont des déchets, des photos de Bruxelles

La conférence de presse se termine. Je retourne dans l’espace d’exposition principal. Un des ouvriers du chantier Proximus (qui sera là toute la durée de Pimp my street) me demande « c’est fini avec le bourgmestre ? (avec l’échevin Marion Lemesre en fait). Le sens de sa question : « est-ce qu’on peut de nouveau faire du bruit ? »

Ca serait chouette que Pimp my street soit un succès. J’espère me tromper, mais je n’ai pas l?impression que les planètes sont alignées dans le bon sens.

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