ArtBrussels : La déception

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ArtBrusselÃ?a n’est pas comme si je n’avais pas été prévenue, après la lecture de l’article incendiaire du quotidien vespéral mais comme je préfère toujours juger sur pièce et qu’en matière d’art contemporain, il vaut mieux se méfier de réactions aussi tranchées, je me suis rendue à ArtBrussels, le Grand Bazar de ce qui se fait actuellement dans toutes les disciplines plastiques.

Il ne me fallut pas longtemps avant de me rendre compte que l’article n’avait pas tout faux! Alors que l’année dernière, j’étais rentrée fourbue mais d’excellente humeur après toutes les découvertes que j’avais faites, cette année, je retournais fatiguée mais pour cause de grosse crise d’ennui. Pire: les seules Ã…?uvres dont je me souvienne l’étaient parce qu’elles m’avaient marquée par leur laideur ou leur simplisme. Un sentiment d’uniformisation étrange alors que les galeries étrangères étaient plus nombreuses que les belges!

Alors? La faute aux galeristes qui manquent d’audace dans le cadre d’une foire qui, évidemment, est tournée plus vers la vente que vers l’avant-garde?

Un effet pervers de la mondialisation qui arrive à aplanir les particularités même dans le monde l’art?

Car il en faut du courage pour trouver des pépites perdues dans des stands qui offrent à boire et à manger, un vrai brol! Pour tout dire, j’ai du abandonner après avoir parcouru l’espace dédié aux jeunes galeristes.

La déception de la saison!

ArtBrussels <> < > se déroule aux Palais 1 et 3 du Heysel jusqu’au 21 avril

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Mélissa est Bruxelloise d'adoption depuis de longues années. Monomaniaque de son quartier (Dansaert/Ste-Catherine), on dit d'elle qu'elle ne traverse le Boulevard Anspach que pour travailler. Calomnies! Elle se bouge les fesses quand un nouveau bar vient d'ouvrir.

9 COMMENTS

  1. Cela ne m’étonne pas: c’est une foire, pas une exposition, et pour moi le fait qu’elle se passe au Heysel, tout comme le Salon de l’Auto et Batibouw, en est peut-être l’un des paramètres. Je te conseille par contre d’aller à iMAL (30 quai des charbonnages, 1000 bxl) voir le Off « HolyFire » consacré aux arts numériques. On y expose deux pièces. Le site: http://www.imal.org/HolyFire/

  2. Boh, y’avait du bon, perso j’ai trouvé 2-3 trucs qui me plaisaient en fouillant un peu dans les coins. Ca faisait 3 ans que je n’étais plus allé donc je peux difficilement comparer à l’année précédente…

    Par contre j’ai pas très bien compris ce que foutait un Klein dans tout ce brol.

  3. Ce que je préfère à Art Brussels c’est le bribes de dialogues qu’on peut capter aux hasards des allées :) Sinon, aussi un peu déçu cette année, pas assez de variété à mon goût et toujours aucune place au graffiti (alors que certains artistent ont vraiment leur place dans une galerie!). Point positif: il y a de plus en plus de photographie et ça ça fait plaisir :)

  4. Le vernissage est l’occasion d’assister au championnat de Belgique des tenues de cocktail. Mention spéciale à la propriétaire d’une jupe dorée. Sinon les bas fuchsia avaient l’air dans la vibe…

  5. Bien vu Greg, c’est exactement ce que je me suis dit quand j’ai entendu avec un frot accent francais « … mais son style est très dorures facon mille et une nuit, d’ailleurs quand il est passé nous chercher à l’aéroport de Dubai avec sa Rolls… »

    Ah, les sandwichs étaient un peu secs aussi.

  6. @Pixel: ça devient clairement trop paillettes ce truc, je suis vraiment content de pas avoir déboursé 15euro…Chaque année on reçoit des invitations et on y va, et chaque fois je suis un peu plus déçu. Dommage :(

  7. Mmmh, moi j’ai bien aimé. Le plus dur est de rester ouvert et attentif pour se laisser toucher par les quelques oeuvres qui nous correspondent. Les gens sont parfois un peu pénibles, mais il y a aussi bcp de bons belges comme nous ;) Je vais essayer de remettre la mains sur 2-3 découvertes de cette année que j’ai noté sur un coin de papier…

    Et puis c’est toujours mieux que Batibouw non ?

  8. Art Brussels… c’est un vernissage mais avec plus de monde et plus de plastique.

    L’art contemporain est victime comme pour le cinéma, de son succès et laisse place plus a au marketing business qu’a l’expression.

    Parce qu’en fait qui es ce qui determine le fait que ceci ou cela soit de l’Art ?

    C’est l’instance reconnue comme une gallerie ou un musée, et l’artiste qui a le plus grand CV peut bien vendre ses ‘oeuvres’.

    Les graffeurs agissent comme les pti réalisateurs qui prennent leur cam DV et mettent leur films sur youtube.

    Même si le MoMa ou Pompidou commencent a s’y interesser, c’est pas pour tout de suite, mais ca va venir.

    les foires deviendront de plus en plus barbante et les acteurs dans le trip 2.0 seront beaucoup plus puissant dans quelques années !

    Longue Vie a l’oeuvre inconnue des Art Brussels des graffeurs comme ZEVS, Banksy ou mon petit frère !

    Le palais de tokyo n’a qu’a bine se tenir…

    message d’interêt général du M :)

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