Sans sous, sans rien

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Lorsque l'on vous parle de Bruxelles, on vous montre bien souvent des évènements pittoresques, des lieux où abondent touristes et gambadeurs, où il fait bon flâner, traîner, magasiner, déguster, manger, boire ou ripaillerâ?¦ Mais ne vous y trompez pas pour autant, notre capitale n'échappe pas non plus à la pauvreté ; tout du contraire même.

Alors que l'on parle bien souvent de « mal bouffe », d'obésité etc. on parle rarement de ceux qui n'ont rien à se mettre sous la dent ; alors qu'on vous montre les hôtels charmants qui composent des quartiers des plus luxueux nous fermons les yeux sur ceux qui dorment dans la rueâ?¦

Et si nous cessions à partir de cet article de ne regarder que le ciel bleu ? Et si nous essayions de voir ce qui se passe dans les racines de ces maux ? J'aimerais tant mais je ne puis trouver les mots qui pourraient composer un billet correct et je préfère laisser quelques photographies parler d'elles-mêmes.

un sans abris, un sans rien... La manche est leur quotidien !

l'oublis des passants de la rue... Plus que la honte de tous les jours !

Dans un coin, reculé et déserté de tous !

Et si après ces images, nous passions à un texte plus sérieux ? Je vous encourage à lire le rapport de l'Observatoire de la Santé et du Social sur la pauvreté (ou en résumé). Il est largement temps d'ouvrir les yeux, d'agir et de stopper cette hémorragie. Il convient de pouvoir connaître les causes, les effets et la manière d’agir afin d’enrayer cela…

Certes Bruxelles n'est pas la région la plus pauvre d'Europe, et en est loin ; cependant par chacun de nos gestes quotidiens essayons (sans tomber dans l'extrême ou les tromperies qui sont omniprésentes) de rendre Bruxelles plus belle qu'elle ne l'est encore à nos yeux, à nos cÅ?urs, à ceux qui la visitent et qui y vivent. Donnons-nous des idées, des solutions, des avancées !

3 COMMENTS

  1. Un petit post simple, sans démagogie, pour ne pas oublier que tout n’est pas rose.

  2. Malheureusement tout n’est pas rose. J’aurais tant voulu vous offrir de belles vitrines, mais cela aurait été hypocrite !

  3. Soyons donc entièrement honnête : le problème dépasse largement la simple présence de mendiants et sans-abris. Nous avons caremment le centre ville le plus précaire de toute la Flandre. Au risque de paraitre d’une superficialité crasse, on ne voit dans aucun centre ville flamande autant de passants à la faible allure. Le pouvoir d’achat est tout simplement minable à Bruxelles-ville.

    Tant que les politiques continuent à ne s’adresser qu’aux touristes et bureaucrates, la situation ne va pas s’améliorer. C’est sans parler de ce que j’appelle « l’hypercherie culturelle bruxelloise », ce mécanisme générateur d’illusions quasi-staliniennes visant à faire croire aux bruxellois que leur ville a au moins le mérite d’être culturellement brillante. C’est un annihilateur politique redoutable.

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