Avec ces quelques rayons de soleil, ce bout de ciel bleu et le fait que c'est le mois de bonnes résolutions auxquelles on se tient pendant encore quelques semaines, tous les organisateurs de la ville sont motivés…
Mon agenda est full jusqu'en mai. Invitation sur invitation sur invitation. La déprime saisonnière de la semaine dernière paraît bien loin. En fait, j'ai tant à faire que je n'ai pas le temps d'écrire cette chronique qui promet d'être longue pourtant….
Il est minuit cinquante, donc techniquement c'est déjà jeudi. Dans quelques heures tu liras ce qui a retenu mon attention pour la semaine à venir.
Jeudi 12 janvier 2012
Ce soir débute le Festival 'Sacré(e)s Saint Gillois(e)s/ Saison IIâ? au Centre culturel Jacques Francq (du 12 au 14 janvier 2012) et, parcourant le programme de tous ces groupes 'locauxâ? mais parfaitement inconnus de moi, je tombe sur ce groupe hallucinant d'originalité et de talent, semble-t-il, le Black Light Orchestra
Et très sincèrement, je trouverais plus sympa d'aller les voir que de me presser un peu plus bas dans la rue, au Potemkine où Archive a annoncé qu'ils allaient se poser pour boire un verre (et mixer). Si tu veux un bain de foule, tu sais où te rendre !
Dans le cadre de la soirée Bas Nylon, 'Miss Disabled Electionâ?, Chez Maman…(faire gaffe quand même si t'y vas, on m'a dit que c'était plus ou moins fréquenté par des homos). Parce que quand je l’ai entendue hier, je me suis dit qu’il fallait absolument que je lui trouve un petit quelque chose qui pourrait plus ou moins lui plaire.
Vendredi 13 janvier 2012
A Schaerbeek, c'est Le Week-end des Enfants (à la fois, les pauvres, ils n'ont que les week-ends pour s'amuser dans Bruxelles), qui accueille entre autre le Mini Festival du Dessin animé (et plein d'autres choses durant ces deux journées).
En début de soirée, certaines obligations me feront rater le concert au Bozar de El Gusto Orchestra of Algiers (oui les mêmes que le documentaire), à 20h (20€). C'est toujours impressionnant de voir le nombre de musiciens sur scène….
Le Cinéma arabe… c'est d'abord et avant tout le cinéma Egyptien. Bozar l'a bien compris, puisque tous les films présentés chez eux dans le cadre du festival sont originaires de ce pays.
L'Egypte…. un mythe dans l'esprit de tout Arabe quel que soit son pays d'origine. Des générations de jeunes gens ont fantasmé sur leurs chanteurs et leurs acteurs.
Combien de soirées passées, durant les étés de mon enfance, à m'endormir pendant que les autres regardaient des vieux films, en noir et blanc ou aux couleurs passées, d'une des trois grandes industries cinématographique au monde (avec Hollywood et l'Inde) ? A dix autour d’un petit téléviseur : les oncles, les cousines, les tantes, une voisine de passage. Une soirée où tout le monde discute vivement autour d’un thé à la menthe, puis…. silence : le film commence. Moi, j’y voyais surtout de la guimauve, je t’avoue. D’où les endormissements intempestifs (après des journées à la plage). Et puis, il y avait déjà comme un refus de passer la soirée devant la télé…
Résultat, aujourd’hui, un certain nombre de personnes de mes souvenirs n’étant plus de ce monde, me reste une grande nostalgie et…. une méconnaissance totale de ce cinéma….
Ce soir, le film The Three Disappearences of Soad Hosni à Bozar (20h ou 21h – contradiction entre site du Festival et celui de Bozar) retrace l'histoire de cette très grande actrice (Soad Hosni), avec quelques images d'archives.
Il n'est qu'à la voir se trémousser sur une piste de danse en robe moulante ou courir en justaucorps pour réaliser à quel point l'Egypte d’aujourd'hui (et le monde arabe dans son ensemble) est en recul par rapport à la liberté de mouvement de la femme durant le siècle passé….
Dimanche 15 janvier 2012
Tu dormiras peut-être durant la journée. Pour ma part, entra ma vie privée et les événements dans le ville : je n'ai pas le temps. Reste plus qu'à espérer qu'après la Mort, il n'y ait pas trop de vie, parce que je compte sur ce repos éternel pour me détendre quand le moment arrivera.
Il est toujours bon de se remplir les oreilles de doux sons jazzy, cette fois c'est le Round about Five, avec Ben Sluijs à l'Archiduc que je te propose. Vite, vite, un thé avalé et me voilà repartie pour le Festival. J'ai envie de voir 18 days, un film composé de 10 courts métrages sur les 18 jours de la révolution égyptienne, il y a un an déjà… Cela se passe à Bozar à 19h.
La semaine reprend, alors on y va 'pianoâ?. C'est pour cela que je pense à un vernissage, au Bonnefooie : Alex Deforce Presents Portraits.Ce soir et toute la semaine à venir sera jouée cette pièce dont la bande annonce déjà m'a subjuguée : Le repas des fauves au Centre Culturel d'Auderghem (à un prix un peu plus élevé que ce dont je parle habituellement : maximum 36,5€)
Mardi 17 janvier 2012
Mercredi 18 janvier 2012
Ce mercredi, je crois que beaucoup les attendent au tournant : c'est l'ouverture officielle du Cinéma des Galeries, en lieu et place de l'Arenberg.
La crainte, quand le projet, qui se veut être plus rentable que son prédécesseur, avait été annoncé, était que le nouveau cinéma suive les routes toutes tracées des salles très grand public, comme certains grands complexes de la ville savent le faire. Un cinéma bien souvent 'Made in Americaâ?.
Simple coïncidence, sans doute, mais j'ai souri en voyant le titre du film projeté dès ce soir : 'Americanoâ? de Mathieu Demy.
Le mercredi étant le nouveau jeudi soir depuis quelques temps déjà, Mr Wong organise les Taboo Wednesdays (le lien concerne l'invitation de la semaine passée, mais les informations sont générales) chaque semaine.
Il y a enfin Adomas and The Mittens au Cafe Central. Je n'en dis pas plus, d'abord parce que je ne les connais pas et ensuite parce qu'il est à présent une heure quarante six et que j'ai envie de dormir. Quand tu liras ce texte, je serai probablement encore au pays du sommeil. Sois gentil : laisse-moi des likes et des commentaires pour le réveil…
merci pour cette belle slection, on y dcouvre pas mal de bon plans.. :) merci pour ton travail..
De rien ! J’espre que tu vas t’amuser :-)