Un soir, il y a déjà bien longtemps, au cours d’une soirée épique – où avec quelques éminents membres du team de Bxl.blog, nous avons phosphoré sur quelques concepts révolutionnaires -, nous sommes tombés sur une scène un peu surréaliste.
Après notre réunion, qui s’est sagement déroulée à la Triple Karmeliet – dans mon cas – au Cercle des Voyageurs, nous nous dirigeons à trois vers le Bonnefooï, situé non loin du premier établissement. Au milieu de la rue des Pierres, une camionnette de livraison s’arrête juste à nos côtés.
Un des mes compères, tout autant étonné que les deux autres, interpelle le livreur.
– Qu’est ce que vous livrez de beau, au milieu de la nuit ? (Il devait être entre minuit et une heure du matin)
– Rien du tout !
– Ah bon ?
– Oui, je viens chercher des poubelles.
РPour en faire quoi ? Vous allez aller les balancer au milieu des champs ? (Questions pos̩es sous la forme de boutade)
– Non, non. Je vais les déposer à Dilbeek !
– …
Pendant que le bavard livreur nous raconte son histoire, un personnage sombre attend que la livraison soit embarquée. Vêtu d’une veste en cuir noir, cintrée. Portant un feutre noir. Le regard sombre. Style Parrain des Marolles. Un peu comme si les méthodes napolitaines de gestions des déchets publics avaient été importées à Bruxelles avec le Chianti et les papardelle.
Il venait peut etre de faire tuer et découper en morceau un flamand de flandre en visite à Bruxelles. Il ne restait donc plus qu’à l’enterrer dans un sous bois ou les flamands sont chez eux ;)
Ps) Merci de ne pas débattre des conflits linguistiques dans la suite des commentaires, ceci était une boutade. Et je tiens à préciser que j’aime beaucoup les flamands ainsi que tous les autres belges!
Je pense pas que leur business soit communautaire ;-)
Sans vouloir faire du linguistique il n’est pas impossible que l’AB (appartenant à la Communauté Flamande et situé rue des Pierres) ait trouvé plus rentable de faire traiter ses poubelles à Dilbeek plutôt que de les faire enlever par Bruxelles-Propreté.
Non, non, cela n’a rien à voir avec l’AB…