Bruxelles si c’était Denis

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Denis Balencourt

Denis BalencourtJe suis né à Bruxelles, à Uccle dans un hôpital qui accueille un nombre record de nouveaux Bruxellois, Cavell. C’était en 1972. Puis j’ai vécu au nord, dans le « District twee » au pied du plateau du Heysel à deux encablures du Palais et du canal. Entre le Verregat et la Cité Modèle. Bruxelles est donc ma ville mon espace intime et je n’imagine pas de vivre ailleurs. J’ai bien tenté de passer du temps à Boston, Paris, Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac, mais rien n’y fait je ne peux me résoudre à rester loin d’ici.

Si Bruxelles était une odeur ce serait le souvenir du cacao torréfié aux abords de la Gare du midi, qui faisait dire à ma mère qu’elle rêvait de travailler pour la société à l’éléphant. Ce serait donc une odeur alléchante et incongrue, un souvenir aussi, prégnant et fugace.

Si je devais associer un goût à Bruxelles, ce serait le sucre candi des speculoos, du pain à la grecque et du faro. Un goût dont on a jamais vraiment envie de se départir.

Si Bruxelles devait être un son ce serait le carillon du Mont des Arts ou les grincements des trams sur leurs rails. Un bruit de métal qui détruit des murs de briques, ce serait métallique effrayant et musical.

Si Bruxelles c’était nous, divers et multiples, joyeux, curieux, surpris au fil des découvertes de ce blog et de ses blogueurs. Ce serait une bonne chose.

2 COMMENTS

  1. Félicitations pour avoir rejoint cette initiative. Je l’approuve également … pour des raisons de dispersion sur de multiples projets je préfère m’abstenir. Le flux est quand même sur mon agrégateur.

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