« Que peut le cinéma ? » pour la Syrie… à Bozar

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Le souffle d’espoir du Printemps arabe est, semble-t-il, depuis fort longtemps, retombé…

Aujourd’hui, la Syrie vit une véritable guerre civile : deux camps s’affrontent et les Syriens tombent et succombent….

Comprendre ce qui s’y déroule aujourd’hui, mais également ce qu’il s’y passe depuis plusieurs décennies, c’est le propos des trois jours de cinéma Syrien : une coproduction de Bozar, avec les Halles de Schaerbeek et la Cinematek, soutenue par UNRIC et le Programme Euromed Audiovisuel de l’Union européenne.

Du 14 au 16 septembre, c’est donc : « Que peut le cinéma » A propos de la Syrie.

C’est l’occasion de découvrir le cinéma syrien, un cinéma riche et poétique….

Il y aura, entre autres : vendredi et samedi soir, « Aujourd’hui l’urgence » une compilation de courts métrages de jeunes réalisateurs.

Pour vous donner une idée, voici « Conte de printemps » de Mohamad Omran

(notez que la voix que l’on entend dans le film est celle de la cantatrice Cecilia Bartoli et non Noma Omran – voir en fin d’article).

 

 

Samedi, un film poétique « I am the one who brings flowers to her grave » de la réalisatrice Hala Alabdalla, qui sera présente pour une conversation avant la projection de son film.

L’extrait ici montre toute la poésie et la puissance de ce film d’auteure, réalisé de façon artisanale et à très petit budget. Mais les images, les mots et les histoires qui nous sont contées ne nous lâchent pas….

 

Dimanche, c’est une table ronde, modérée par Béatrice Delvaux, avec Mohammad Ali Atassi, Ziad Majed, Amer Matar, Père < > Paolo, Jean-Pierre Perrin, à laquelle le public est invité à assister.

D’autres films seront présentés ensuite et les trois journées se clôtureront avec le récital de la chanteuse d’opéra Noma Omran (qui n’est donc pas celle qui chante dans le court métrage de Mohamad Omran !)

A l’issue de ces trois jours, nous comprendrons peut-être mieux pourquoi il est important d’être attentif et à l’écoute des messages de cinéastes ou d’activistes qui nous parlent, souvent au prix de leur vie.

Parce que, trop souvent, la parole est d’or et le silence est de plomb…

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