Entendu à Bruxelles

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1941

Dans un café du centre-ville je suis assise tout à côté d’un couple.
Elle: Les cheveux blonds-châtains tirés en arrière et le regard un peu « je-ne-suis-pas-tout-juste-dans-ma-tête ».
Lui: tignasse brune bouclée, lunettes et air placide.

Elle (véhémente ): T’es horrible! Un homme ne se comporte pas comme cela. Un homme ne fait pas culpabiliser celle qui l’aime. Un homme ne fait pas pleurer. Un homme, çà doit avoir assez de couilles pour pouvoir admettre ses erreurs.

Lui (après un grand moment de silence): Eh ben t’as qu’à changer d’homme!

Lui de nouveau (après un autre moment de silence): T’as qu’à passer aux femmes.

Elle: Tu sais bien que j’aime pas les filles comme çà.

Lui: Les animaux alors?

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Mélissa est Bruxelloise d'adoption depuis de longues années. Monomaniaque de son quartier (Dansaert/Ste-Catherine), on dit d'elle qu'elle ne traverse le Boulevard Anspach que pour travailler. Calomnies! Elle se bouge les fesses quand un nouveau bar vient d'ouvrir.

5 COMMENTS

  1. là, je suis complètement d’accord avec Mateusz. Les amoureux s’affablent de ‘mon poussin’, ‘mon lapin’, … ou dans des moments plus intimes ‘petit cochon’ et les ennemis se traitent de noms d’oiseaux… cqfd

  2. … ça peut même se terminer en « grosse vache » ou en « blaireau » …

    Celui là etait plutôt un âne batté.

    Et on s’étonnera de ceux qui finissent leurs engueulades par des « la ferme »…

  3. Hum, Je dirais que les deux ont raison !
    Mais dans tous les cas, je me pose la question, as-tu su te retenir de rire ?? :D

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