Entendu à Bruxelles

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1918

Il est passé minuit, et avec une copine, je bois un dernier verre au Kafka, institution des fins de soirées bruxelloises. Il n’y a presque personne et pour cause: nous sommes lundi (enfin… mardi très tôt)! Alors que ma pils était à moitié vide, deux jeunes gars entrent dans le café et s’intaillent sur la table d’à côté.

« – Alors, tu prends quoi?

– Une choppe, hein!

– Moi je crois que je vais prendre un coca.

– T’es fou. T’es au Kafka, ici.

– Wééé… mais bon. » < >
Celui qui s’est chargé de la commande revient 5 minutes plus tard avec deux verres.

« -Tiens, t’as quand même pris une bière?

– Ouais, pfff… J’ai jamais réussi à résister à la pression. »

Deux secondes plus tard, il pouffe de rire. Cinq secondes plus tard, son pote se marre à son tour. Il me faudra cinq secondes de plus pour percuter.

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Mélissa est Bruxelloise d'adoption depuis de longues années. Monomaniaque de son quartier (Dansaert/Ste-Catherine), on dit d'elle qu'elle ne traverse le Boulevard Anspach que pour travailler. Calomnies! Elle se bouge les fesses quand un nouveau bar vient d'ouvrir.

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