Il est passé minuit, et avec une copine, je bois un dernier verre au Kafka, institution des fins de soirées bruxelloises. Il n’y a presque personne et pour cause: nous sommes lundi (enfin… mardi très tôt)! Alors que ma pils était à moitié vide, deux jeunes gars entrent dans le café et s’intaillent sur la table d’à côté.
« – Alors, tu prends quoi?
– Une choppe, hein!
– Moi je crois que je vais prendre un coca.
– T’es fou. T’es au Kafka, ici.
– Wééé… mais bon. » < >
Celui qui s’est chargé de la commande revient 5 minutes plus tard avec deux verres.« -Tiens, t’as quand même pris une bière?
– Ouais, pfff… J’ai jamais réussi à résister à la pression. »
Deux secondes plus tard, il pouffe de rire. Cinq secondes plus tard, son pote se marre à son tour. Il me faudra cinq secondes de plus pour percuter.
C’est vrai que dans le coin on parle plus volontier de bierre au fût que de bierre pression.
L’humour est par tout! Cela me rappelle les barons aussi, avec leur boycott au coca cola.
Huuu, ça me rappelle mes soirées étudiantes avec mes potes, nostalgie…