Rue de la clé

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Derrière les noms de rues se cachent bien souvent des histoires: anciennes, oubliées, méconnues. C'est par exemple le cas de la rue de la clé, située entre la rue Antoine Dansaert et la rue de Flandre.

Rue de la Clé

Au 17ème siècle cette rue était une vaste impasse qui était la propriété d'un certain Nicolas Jacobs. L'endroit, écarté du centre-ville, était mal fréquenté. Pour se protéger, Jacobs fermait chaque soir à clé la porte de l'impasse et ne la rouvrait qu'à l'aube. Les locataires, pas contents de cette mesure, se plaignirent auprès des autorités et Jacobs fut ordonné de donner une clé de cette porte à chaque locataire. Quand l'impasse devint une rue, les gens de la rue de Flandre continuèrent à l'appeler Sleutelstrotje et c'est ainsi donc que cette rue fut baptisée.

Immeuble "La Clé"

Au 4ème étage du n° 12 naquit en 1952 la mondialement connue 'Petite Valse' de Jo Heyne. Il subsiste actuellement une plaque commémorative au 263 avenue d’Auderghem, ou il vécu par la suite.

Il existe de nombreuses histoires liées aux noms de rues. Je vais tenter de vous en raconter plusieurs dans les semaines à venir, si cela vous intéresse. J'ai déjà hâte de vous raconter celle de la rue de la mâchoire, mais attendons la pleine lune et un bon orage pour cela.

Source: « Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Bruxelles » par Jean d’Osta (Paul Legrain – © 1986).

17 COMMENTS

  1. J’ai de mon côté entamé une quête plus complative du sablon et on apprend beaucoup en levant la tête.
    @+
    Daniel

  2. Eh oui la toponymie bruxelloise (c’est comme ça que ça s’appelle, la science qui étudie les noms de lieux), est plein d’histoires intéressantes et parfois cocasses, sans parler des traductions du nom d’origine flamande vers le français pour les moins fantaisistes!

    Sur mon site, j’ai essayé de donner brièvement l’explication de l’origine de toutes les rues du Pentagone, à ceux et celles que ça intéresse :

    http://www.ebru.be/Streets/StreetsPage.html

    Ce qui ne doit ne pas empêcher à Mich de continuer à nous raconter ces belles histoires aussi! ;o)

  3. Jean d’Osta est notre maître à tous et toutes dans ce domaine, c’est clair! Lui et quelques autres étaient des précurseurs dans ce domaine. A nous de reprendre – modestément – le flambeau!

  4. Je me suis un jour dis qu’il fallait que je me propose comme volontaire pour refaire son livre « Bruxelles d’hier et d’aujourd’hui », qui date de fin des années 70… Faudrait faire un « Bruxelles d’avant-hier, hier et aujourd’hui ».

  5. Décidémment, on a les mêmes idées… ou le même intérêt/ »amour » pour Bruxelles! J’ai aussi plein de photos qui pourraient servir à ça! On commence quand? Sérieux!
    ;o)

  6. Il faudrait peut-être aller voir les gars de Rossel pour leur demander si ca leur intéresse de refaire une édition, car les clichés du livre d’origine devront être repris et avoir leur soutien serait essentiel !

  7. Bonne idée en effet! On pourrait faire quelques démarches dans ce sens-là à la rentrée. Là je pars pour 2 semaines de congés bien méritées… Je te propose d’en reparler alors, de ça et peut-être d’autres projets encore. A bientôt!

  8. Comique de retrouver cette info ici, cette rue est énigmatique pour moi, car c’est dans cette ex-impasse que ma mère a eu son premier appart quand elle est arrivée sur Bruxelles il y a plus de 30 ans! Merci, j’arrive enfin à mettre un visage sur cette rue… ;-)

  9. Hello,
    Formidable Jo Heyne ! Mais après une courte recherche sur le web je n’ai pas trouvé de CD de ses oeuvres…
    Une idée, une piste ?
    Grand merci,
    Robert

  10. helle

    c’est cool de voir ses infos ici, cette rue je ny suis jamais habité mais , j’ai eu deux experiences inoubliable labas…

  11. j ai habiter rue de flandre en 60 ,puis on a demenager rue des potiers ,la familles ledoux si ca vous rapelles ,marc marcel michele ,nicole .nous avons plein de souvenir du quartier

  12. Ma mère est née en 1903 Warenstraat à Bruxelles je pense que sa se trouvait
    au basfont quelqu’un pourrait il me dire ou exactement. merci d’avace

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