Entendu à Bruxelles : la clette et le bingo.

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Ce week-end, de retour de petites courses dans le quartier Mérode-MontGoméry, chargé comme une mule, je passe devant un estaminet sis au coin de la rue de Linthout et de la rue des Rogations. Un de ceux qui est encore orné d’une de ces vieilles – et assez moches – enseignes Jupiler. Un de ceux où on trouve encore des bingos.

Un bingo, pour ceux qui l’ignorent, c’est une espèce de flipper composé d'une planche de 26 trous de 2 ou 6 cartes. Le but est de de faire des combinaisons avec les 5 billes du jeu. C'est un jeu de hasard et donc de chance, qui mêle aussi bien adresse et technique. En effet, si l'on dose bien sa force au moment de lancer la boule d'acier, on peut influer sur sa trajectoire. Il suffit donc simplement d'attraper le « truc ».

Les mises vont de 0,25 € à 6,25 € et peuvent rapporter jusqu'à 500 € à l'heureux gagnant. Mais en général, il y a beaucoup plus de perdants que de gagnants. Chez les gens biens, on ne joue pas trop au bingo. Chez les autres un peu plus. J’ai moi-même pas mal pratiqué lors de mon adolescence.

Tout cela pour habiller, cette réplique, entendu devant cet estaminet…

« Mais quelle clette ce pey, il ne sait même pas jouer au bingo ».

Et là, je dis : MAGIQUE.

1 COMMENT

  1. Chez moi, on n’appelle pas ça un « bingo » mais un « miss ».
    J’ai appris que c’est à cause de l’aguichante « Miss America » qui ornait le pannau vertical du flipper.

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